Samedi le 17 mars
Journée de plaisirs. D'abord se lever tard, paresser dans le lit avec le laptop, c'est toujours agréable. Visite à ma boîte postale; une carte postale de Paris! Merci Carolina, ça fait plaisir!
Ensuite, direction centre-ville. Visite chez Muji (la collection d'été est arrivée). J'ai trouvé quelque chose pour Catherine, en coton si doux (c'est plaisant de dépenser l'argent des autres):
Ensuite, on m'avait parlé du grand magasin I.T., qui est un incontournable et pas très loin. Je me rends donc à la Plaza 66 qui l'habrite. Ho là là. Des boutiques de toutes les grandes marques de prêt-à-porter, mais toutes. Toutes celles que l'on voit en publicité dans les revues, sans exception, de Louis Vuitton à Fendi en passant par Versace, nommez-les. Ça puait le luxe. Je me sentais drôle avec mes converse usés à la planche et mon coton ouaté entourée de toutes ces chinoises riches et parfumées. Je me rends directement et avec hâte au troisième étage et trouve le fameux I.T.
Des marques de streetwear, mais surtout Junya Watanabe pour Comme des Garçons et Martin Margiela. J'ai dû passer une heure à analyser chaque pièce de vêtement, sans même me faire suivre par une vendeuse, qui doivent être habituées au phénomène. Et c'était les soldes de fin de saison, la plupart des collections d'hiver étaient à 50%. Est-ce que j'ai réussi à ne rien acheter? Suspense... Bien sûr que non. Cette petite veste trop coquette (et abordable, contrairement aux lignes mentionnées ci-dessus) m'a fait de l'oeil, et je me suis laissé séduire:
J'ai trouvé un truc pour calmer mes ardeurs dépensières. Je convertis le montant de l'objet non pas en dollars canadiens (c'est la pire chose à faire!) mais en nuits d'auberge de jeunesse en Chine, qui ne coûtent rien. Deux mois de nuitées pour une jupe? Pfff! Bien trop cher, non mais à quoi vous pensez?
Direction les galeries d'art. Je me suis perdue; j'ai débarqué au métro Hanzhong Lu au lieu de Zhongtan Lu. Le paysage était étrangement ressemblant, je ne comprenais pas pourquoi la rue n'avait pas le même nom que la dernière fois... J'ai pris un taxi, perplexe, et je n'ai compris mon erreur qu'au retour.
Depuis la première fois que j'y suis allée, trois nouvelles galeries d'ouvertes. Quand on dit que ça change vite Shanghai...
Pas grand chose d'intéressant dans les galeries, mais juste de flâner dans les studios, voir les gens peindre, les odeurs et les ambiances, ça me plaît. Il y a plusieurs artistes qui font des choses très similaires. Par exemple, il y a une mode qui consiste à faire des visages chinois aux expressions étranges à répétition sur des immenses toiles. Apparemment que c'est le style d'un peintre chinois devenu célèbre, et depuis le style est copié à outrance... Il y a aussi des artistes qui font vingt fois le même tableau mais en changeant les couleurs ou un détail. Production de masse pour touristes? Pas très intéressant en tout cas.
J'ai eu un coup de coeur pour l'exposition du travail d'un artiste qui vit à Pékin. Pas de Photoshop, pas de montage. De vraies photos, sans retouche, très impressionnant. J'aime beaucoup le texte d'accompagnement, qui ajoute à la beauté des oeuvres. Mes photos ne rendent pas du tout hommage à son travail, d'abord ce sont des photos de cartes postales, puis avec le reflet de la lumière de la caméra... par dessus le reflet dans ses photos...
Le graffiti du jour:
La journée n'est pas finie; rien ne ferme avant 9-10 heures à Shanghai. Direction Changle Lu, allons voir les nouvelles collections de Even Penniless et de One by one. Rien qui coupe le souffle, mais intéressant. J'ai continué ma promenade sur Huaihuai Lu, l'artère du gros shopping. Je pourrais comparer Changle Lu à St-Denis et HuaiHuai à Sainte-Catherine. Et j'ai une confession à faire. J'ai craqué, j'ai mangé un MacPoulet.
J'ai fait tout Huaihuai à pied, jusqu'au quartier de l'ex-concession française, ce que je ne croyais pas possible. J'ai traversé la moitié de la ville à pied! Je suis arrivée chez moi à 9:30, les jambes mortes. Ce qui ne m'a pas empêché de sortir, et pas seule cette fois. Je me suis enfin résignée à appeler des gens. On me donne souvent des numéros de téléphone dans les soirées, mais je n'osais jamais les utiliser, par peur de déranger sûrement. Aller voir un spectacle ou un DJ seule ça va, mais tout simplement sortir, c'est plutôt moyen. Vivement la compagnie. Je m'en vais faire une sieste. Je l'ai vu mon lever de soleil shanghaien cette nuit.
Ensuite, direction centre-ville. Visite chez Muji (la collection d'été est arrivée). J'ai trouvé quelque chose pour Catherine, en coton si doux (c'est plaisant de dépenser l'argent des autres):
Ensuite, on m'avait parlé du grand magasin I.T., qui est un incontournable et pas très loin. Je me rends donc à la Plaza 66 qui l'habrite. Ho là là. Des boutiques de toutes les grandes marques de prêt-à-porter, mais toutes. Toutes celles que l'on voit en publicité dans les revues, sans exception, de Louis Vuitton à Fendi en passant par Versace, nommez-les. Ça puait le luxe. Je me sentais drôle avec mes converse usés à la planche et mon coton ouaté entourée de toutes ces chinoises riches et parfumées. Je me rends directement et avec hâte au troisième étage et trouve le fameux I.T.
Des marques de streetwear, mais surtout Junya Watanabe pour Comme des Garçons et Martin Margiela. J'ai dû passer une heure à analyser chaque pièce de vêtement, sans même me faire suivre par une vendeuse, qui doivent être habituées au phénomène. Et c'était les soldes de fin de saison, la plupart des collections d'hiver étaient à 50%. Est-ce que j'ai réussi à ne rien acheter? Suspense... Bien sûr que non. Cette petite veste trop coquette (et abordable, contrairement aux lignes mentionnées ci-dessus) m'a fait de l'oeil, et je me suis laissé séduire:
J'ai trouvé un truc pour calmer mes ardeurs dépensières. Je convertis le montant de l'objet non pas en dollars canadiens (c'est la pire chose à faire!) mais en nuits d'auberge de jeunesse en Chine, qui ne coûtent rien. Deux mois de nuitées pour une jupe? Pfff! Bien trop cher, non mais à quoi vous pensez?
Direction les galeries d'art. Je me suis perdue; j'ai débarqué au métro Hanzhong Lu au lieu de Zhongtan Lu. Le paysage était étrangement ressemblant, je ne comprenais pas pourquoi la rue n'avait pas le même nom que la dernière fois... J'ai pris un taxi, perplexe, et je n'ai compris mon erreur qu'au retour.
Depuis la première fois que j'y suis allée, trois nouvelles galeries d'ouvertes. Quand on dit que ça change vite Shanghai...
Pas grand chose d'intéressant dans les galeries, mais juste de flâner dans les studios, voir les gens peindre, les odeurs et les ambiances, ça me plaît. Il y a plusieurs artistes qui font des choses très similaires. Par exemple, il y a une mode qui consiste à faire des visages chinois aux expressions étranges à répétition sur des immenses toiles. Apparemment que c'est le style d'un peintre chinois devenu célèbre, et depuis le style est copié à outrance... Il y a aussi des artistes qui font vingt fois le même tableau mais en changeant les couleurs ou un détail. Production de masse pour touristes? Pas très intéressant en tout cas.
J'ai eu un coup de coeur pour l'exposition du travail d'un artiste qui vit à Pékin. Pas de Photoshop, pas de montage. De vraies photos, sans retouche, très impressionnant. J'aime beaucoup le texte d'accompagnement, qui ajoute à la beauté des oeuvres. Mes photos ne rendent pas du tout hommage à son travail, d'abord ce sont des photos de cartes postales, puis avec le reflet de la lumière de la caméra... par dessus le reflet dans ses photos...
Le graffiti du jour:
La journée n'est pas finie; rien ne ferme avant 9-10 heures à Shanghai. Direction Changle Lu, allons voir les nouvelles collections de Even Penniless et de One by one. Rien qui coupe le souffle, mais intéressant. J'ai continué ma promenade sur Huaihuai Lu, l'artère du gros shopping. Je pourrais comparer Changle Lu à St-Denis et HuaiHuai à Sainte-Catherine. Et j'ai une confession à faire. J'ai craqué, j'ai mangé un MacPoulet.
J'ai fait tout Huaihuai à pied, jusqu'au quartier de l'ex-concession française, ce que je ne croyais pas possible. J'ai traversé la moitié de la ville à pied! Je suis arrivée chez moi à 9:30, les jambes mortes. Ce qui ne m'a pas empêché de sortir, et pas seule cette fois. Je me suis enfin résignée à appeler des gens. On me donne souvent des numéros de téléphone dans les soirées, mais je n'osais jamais les utiliser, par peur de déranger sûrement. Aller voir un spectacle ou un DJ seule ça va, mais tout simplement sortir, c'est plutôt moyen. Vivement la compagnie. Je m'en vais faire une sieste. Je l'ai vu mon lever de soleil shanghaien cette nuit.
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