mercredi, février 28, 2007

Dali

Départ de Lijiang, l'arrivée à Dali
22-02

Dali est à seulement trois heures de bus de Lijiang, entre les montagnes Cangshan et le lac Erhai. Il fait encore clair quand on y arrive. On visite quelques auberges, il y en a plusieurs, et on choisit Old Dali No 5, une auberge de jeunesse qui semble sympa pour pas cher. Puis on explore les alentours.

On passe la soirée à jaser tranquilement dans l'auberge et à jouer aux cartes.

Les champs
23-02

C'est au tour de Ludger et d'Anne d'être malade. Ils passent la journée en pyjama à dormir et lire (ils n'ont pas besoin de marcher six heures les chanceux, ils peuvent se reposer!). Je décide donc de marcher jusqu'au lac. Des champs et des petits villages séparent Dali du lac. Je traverse dans un sentier au milieu des champs qui est utilisé par les paysans en direction d village de Longkan. Gros soleil, aucun son, une heure trente de marche dans les herbes tranquilles.

L'arrivée au village a été étrange. J'ai d'abord été acceuillie par des enfants assez turbulents, qui répétaient en riant «hello» et «money» en me tournant autour. Les gens arrêtaient leur occupation et me regardaient passer... Et ils ne répondaient pas tous à mes Nihao. Je suis une minorité visible. Un peu plus on me lancait des cacahuètes. Pourtant ils sont à côté d'un village touristique, ils devraient être habitués de voir des étrangers. Sentiment inconfortable. Puis une vieille dame m'a gentiment indiqué la route principale d'un beau sourire. Il était évident que je cherchais mon chemin. La route principale était plutôt comme une ruelle, et je n'ai trouvé qu'un petit magasin général où j'ai pu me procurer de l'eau. Un vrai village.
Retour à Dali, assomée par le soleil. J'ai retrouvé mes convalescents assis à la terasse d'un café, le teint d'Anne un peu vert, celui de Ludger revenu à la normale. On a lu et écrit, peinarts. Puis je suis allée souper avec Ludger alors qu'Anne est retournée au lit. Puis on a testé un bar local, cosy.

Le lac
24-02

On décide d'aller sur le lac. On prend un bus jusqu'au village de Caicun, c'est de là que partent les bateaux. À notre arrivée, on est déçus. Prix exhorbitants et gros bateaux bruyants... On rebrousse chemin. Le lac me fait penser au lac Témiscouata, où j'ai grandi.

On flâne dans le village, puis on arrive au temple local. Les hommes jouent aux cartes dans la salle adjacente, c'est un peu comme le centre communautaire. Nous sommes acceuillis chaleureusement par celui qui semble être le leader ou le chef du village. Il est mieux habillé que les autres et c'est lui qui nous fait envoyer des tasses de thé. On le boit sans oser regarder la tasse, qui semble ne jamais se faire laver... Mais les voyageurs ne doivent jamais gaspiller ce qui leur est offert, c'est très impoli. On sort nos cartes et commençons une partie. Ils sont très intrigués par les règles de notre jeu. Qui est un jeu semble-t-il connu dans plusieurs pays; le trou de cul. He oui, c'est le seul jeu que nous connaissions tous. Puis ils nous ont donné des bonbons et nous du chocolat. Agréable moment. Puis on est repartis en les remerciant.
On a ensuite trouvé une auberge sympathique, où on a bu un shake aux bananes. On a lu... On ne pouvait être plus relax. C'est quoi ça le stress?

On est allés à notre nouvelle auberge, la Friends Guest House (l'autre était d'une propreté douteuse, et celle-ci offrait un lit à 10 Y...). Puis on a mangé de la succulente bouffe chinoise, comme à tous les soirs. C'est le moment attendu à chaque journée, on y pense dès le matin. Voici la cuisine à aire ouverte où cuisine cette chaleureuse mamma chinoise.