Vendredi de toutes les couleurs
Journée pénible et agréable à la fois.
Le pénible d'abord. J'ai fait moi-même l'échantillon du plus complexe des sacs de la ligne. Avec le vrai tissu, soit du nylon genre parachute et du filet, communément appelé mesh. En partant, c'est des matières dures à coudre. En plus les finitions sont compliquées (des biais en masse, en dedans, en dehors, tout doit arriver au milimètre près, ça tire, ça plisse...) Mais c'est qui qui a fait ce *@?&$ de design là? Ça m'a pris toute la journée... J'ai fait plein d'erreurs, j'ai décousu, retaillé. Une aiguille dans du nylon = trou. Soupir. La couturière m'a même demandé combien de sacs j'avais fait depuis le matin. Désespoir. Et le résultat final? Moche. Je ne suis pas une couturière moi, bon. J'ai même dû aller me calmer dans la salle de bain à plusieurs reprises, calmer mon impatience ainsi que mes nerfs qui semblaient vouloir prendre en feu. Mais l'objectif de cet échantillon n'était pas tant son apparence que la détermination des finitions et des étapes de confection. (Je dis ça pour me convaincre). Au moins le tissu est d'un beau rose-corail-délavé, on dirait le rose des *ballounes* à gonfler de fête, même la texture est similaire. Ça m'a aidé.
Bon, l'agréable maintenant. La patronniste, qui balbutie un peu d'anglais, est venue me demander si je voulais aller dîner avec elle et la couturière ce midi. Bon, ça fait deux mois que je dîne toute seule. J'ai même montré trop d'enthousiasme je crois. Elles m'ont invité à dîner (oui, oui, invitée), et ça m'a fait beaucoup de bien de rire avec elles. Elles rient tout le temps, elles ont l'air de deux coquines. Je leut ai dit que j'aimais ça quand elles riaient. Elles ont ri de plus belle (probablement qu'une fois sur deux elles rient de moi, j'ai pas de problème avec ça. Par exemple quand je dis «Wo ting bu dong» - je ne comprends pas ce que vous dites- elles rient, elles rient...) J'ai appris qu'elles sont chacun un enfant, de cinq et six ans. Ici tu ne demande pas «As-tu des enfants? Combien?» mais juste «As-tu un enfant?». Elles ont commandé dix plats (oui je les ai comptés), plus nos plats de riz, plus les desserts. C'était bon. Le dessert c'était une genre de compote chaude de riz noir avec des fèves rouges dedans. Ça a l'air étrange pour nous, gens de l'ouest, mais c'était très bon. Ça ressemblait à ça, mais avec moins de fèves et plus de riz:La nourriture, ça crée des liens, ça c'est universel. Elles m'ont après que j'étais leur amie.
J'ai fait un arrêt au poste de Police ensuite, je croyais avoir enfin les documents requis pour avoir le document rose qui me donnera droit, s'il est accompagné du document blanc dûment rempli, à une prolongation de mon visa. Mais non, toujours pas correct. Je commence à stresser. Zhang Da viendra avec moi demain après-midi parce que j'ai un peu de difficuté à communiquer avec la policière. Elle est assez agressive, elle me fait peur. Elle veut que je retourne chez-moi on dirait. C'est pas agréable, et moi je veux le papier rose... Une autre chose à suivre.
Le pénible d'abord. J'ai fait moi-même l'échantillon du plus complexe des sacs de la ligne. Avec le vrai tissu, soit du nylon genre parachute et du filet, communément appelé mesh. En partant, c'est des matières dures à coudre. En plus les finitions sont compliquées (des biais en masse, en dedans, en dehors, tout doit arriver au milimètre près, ça tire, ça plisse...) Mais c'est qui qui a fait ce *@?&$ de design là? Ça m'a pris toute la journée... J'ai fait plein d'erreurs, j'ai décousu, retaillé. Une aiguille dans du nylon = trou. Soupir. La couturière m'a même demandé combien de sacs j'avais fait depuis le matin. Désespoir. Et le résultat final? Moche. Je ne suis pas une couturière moi, bon. J'ai même dû aller me calmer dans la salle de bain à plusieurs reprises, calmer mon impatience ainsi que mes nerfs qui semblaient vouloir prendre en feu. Mais l'objectif de cet échantillon n'était pas tant son apparence que la détermination des finitions et des étapes de confection. (Je dis ça pour me convaincre). Au moins le tissu est d'un beau rose-corail-délavé, on dirait le rose des *ballounes* à gonfler de fête, même la texture est similaire. Ça m'a aidé.
Bon, l'agréable maintenant. La patronniste, qui balbutie un peu d'anglais, est venue me demander si je voulais aller dîner avec elle et la couturière ce midi. Bon, ça fait deux mois que je dîne toute seule. J'ai même montré trop d'enthousiasme je crois. Elles m'ont invité à dîner (oui, oui, invitée), et ça m'a fait beaucoup de bien de rire avec elles. Elles rient tout le temps, elles ont l'air de deux coquines. Je leut ai dit que j'aimais ça quand elles riaient. Elles ont ri de plus belle (probablement qu'une fois sur deux elles rient de moi, j'ai pas de problème avec ça. Par exemple quand je dis «Wo ting bu dong» - je ne comprends pas ce que vous dites- elles rient, elles rient...) J'ai appris qu'elles sont chacun un enfant, de cinq et six ans. Ici tu ne demande pas «As-tu des enfants? Combien?» mais juste «As-tu un enfant?». Elles ont commandé dix plats (oui je les ai comptés), plus nos plats de riz, plus les desserts. C'était bon. Le dessert c'était une genre de compote chaude de riz noir avec des fèves rouges dedans. Ça a l'air étrange pour nous, gens de l'ouest, mais c'était très bon. Ça ressemblait à ça, mais avec moins de fèves et plus de riz:La nourriture, ça crée des liens, ça c'est universel. Elles m'ont après que j'étais leur amie.
J'ai fait un arrêt au poste de Police ensuite, je croyais avoir enfin les documents requis pour avoir le document rose qui me donnera droit, s'il est accompagné du document blanc dûment rempli, à une prolongation de mon visa. Mais non, toujours pas correct. Je commence à stresser. Zhang Da viendra avec moi demain après-midi parce que j'ai un peu de difficuté à communiquer avec la policière. Elle est assez agressive, elle me fait peur. Elle veut que je retourne chez-moi on dirait. C'est pas agréable, et moi je veux le papier rose... Une autre chose à suivre.
1 Commentaire:
Bonjour Marie, je suis au bureau (sur mon heure de dîner) avec ma collègue Céline nous avons lu ta journée de vendredi , nous te trouvons bien courageuse de persister dans tes démarches pour la couleur gomme baloune. . . Tu sais elle ne coûte pas cher au Québec mais tes sacs oui. . . on t'embraase et Céline te dit un beau Tourloute
Publier un commentaire
<< Accueil