Samedi, ho oui!
Le moins que je puisse dire, c'est que ça a été une journée bien remplie et ô combien variée. Police-art-conférence-bouffe-épicée-punk-lost-in-translation.
D'abord, je suis allé au poste de police avec Zhang Da. Ô, Chine, que tu es incompréhensible. Ce que l'on ne m'avait pas dit lors de mes trois dernières visites au poste de police, c'est que j'ai une amende de 500 yuen. Oui, oui, je suis une délinquante et j'ai une contravention. Pourquoi? Parce que lors de mon arrivée en Chine, j'aurais dû aller annoncer mon arrivée dans un poste de police. Je n'avais jamais entendu parler de ça! Donc, si je paye l'amende (la *punition* qu'ils m'ont dit, ce sera peut-être accompagné d'un coup de règle), ça devrait marcher. Lundi ils vont me donner un tit papier, qui va me donner le droit d'aller payer mon amende à la Banque, qui elle va me donner un tit papier que je vais ramener au poste de police, et là ils vont me donner le tit papier rose, que je vais apporter au PSB avec mon tit papier blanc, puis eux vont me donner mon extension de visa.... *Reprends mon souffle*. C'est drôle, mais elle était très gentille aujourd'hui la policière, beaucoup moins agressive. Présence chinoise oblige peut-être...
Cet après-midi je suis allée au I-mART, un évènement organisé par la revue chinoise City Picturale. C'est en fait deux jours de marché offert gratuitement aux artisans locaux. Et il y a aussi des conférenciers; dont Zhang Da. Il y avait de jolies choses, ça allait des sérigraphies sur t-shirt aux poupées faites à partir de bas.
Moi je me suis fait un cadeau de trois macarons en tissu, et on m'a donn le petit en plastique à droite:Je *testais* aujourd'hui un des échantillons de sac que j'ai ,'ailleurs. Pour voir s'il est fonctionnel, quels sont ses défauts. Je l'aime beaucoup, je ne voudrai pas lui redonner l'échantillon! Si j'ai le droit de le porter, j'ai le droit de vous le montrer, mais juste l'extérieur; le plus intéressant est à l'intérieur...J'ai reoncontré sur place Zhang Da, Gugu et leur graphiste. On a assisté à la conférence de Zhang Da (en chinois... je vais lui demander de me faire un résumé cette semaine; Gugu m'a dit qu'il avait parlé de deux thèmes soit le temps et la quantité, et moi tout ce que j'ai compris c'est les mots «Martin Margiela» et «Muji»).
Et ensuite on est allés souper tous ensemble. Revenue chez-moi, je n'ai pas pû m'empêcher d'aller sur www.smartshanghai.com voir ce qui se passe en ville... Bon il y a un show de punk de Pékin, pas cher, pas tard, hier j'ai été sage... Curiosité anthropologique oblige (c'est une bonne excuse), je veux voir des chinois punks.
Je recopie donc l'adresse en chinois et prend un taxi, qui se dirige vers une autoroute au sud dont j'ignorais l'existence... Mais où-est-ce qu'il m'emmène? Je regarde à nouveau le nom du bar: Yu Yin Tang warehouse... On arrive finalement entre deux usines, et il me dit: c'est ici. Quoi c'est ici, où ça? Je lui demande d'avancer avec la voiture entre les usines (pas question de me retrouver seule entre deux usines dans le noir). On avance, on tourne, on s'enfonce... Et puis je vois des gens attroupés devant une porte. Fiou. J'arrive pour le concert principal, Joyside. Je pensais que c'était quatre filles; non. Ils se prennent pour des filles peut-être.
«Joyside describe themselves as the "bitches of rock'n'roll, addicted to Dead Boys, New York Dolls, Sex Pistols and the Stooges" - oh, and they are quite honest, admitting that they're only here "for your cash". Joyside hail from Beijing and are one of the most famous punk bands in China having released five albums. Their first China tour ("a rock'n'roll nightmare") was filmed by the American director Kevin Fritz, who was on the whole tour with the band and later made a wonderful documentary about Joyside - "Wasted Orient". Supported by 3 Shanghai bands, Banana Monkey, The Fuck'ndrolls and SK8bomb.»
Il fait chaud, ça pue, ça sue, ça trash... C'est punk. Mais court; à peine 40 minutes et c'est fini. Bon, je suis un peu déçue, à Shanghai ça finit tellement tard habituellement. Je me dirige vers la rue pour attraper un taxi; on est une quinzaine à vouloir un taxi. Il y en a un qui arrive pour moi (ordre d'arrivée, c'est mon tour), alors je dis l'intersection où je vais aux gens autour et leur offre d'embarquer si c'est près de leur destination. Une chinoise enbarque, toute contente. On jase dans le taxi; elle est photographe de mode, surtout pour les revues, a son propre studio, me donne sa carte d'affaire; elle me fera visiter. Elle me montre des photos de sa petite fille, jase jase jase, bien sympathique. Puis finalement elle m'invite à finir la soirée avec elle; elle s'en va rejoindre des amis pour la fête de l'une. Bon, un party chez quelqu'un ça ne me dit pas... Je lui demande: c'est chez une de tes amies? Elle dit: non dans un karaoké. Un KA-RA-O-KÉ? Un karaoké chinois... Wow je veux voir ça!
Ça n'est pas un bar de karaoké, mais une pièce de karaoké louée, ho oui, comme dans le film... Lost in Translation. Une table au milieu; remplie de bouffe, d'alcool et de dés. Un chinois qui chante de tout son coeur des succès pop chinois. Une chinoise trop saoule qui dort. Une télécommande pour appeler le serveur qui arrive vite comme l'éclair avec son noeud papillon vert. Des photos.
On mange du gâteau avec nos doigts. Et on essaie de me faire manger des oreilles de porc et des pattes de poulet. Puis on me sert un drink au rhum. (Notez que je repecte l'ordre chronologique).
C'est elle la gentilles fille du taxi:
J'ai chanté (oui oui, c'est vrai... enfin j'ai essayé) And I Love Her des Beatles et une vieille chanson de Cindy Lauper (ils pensaient que c'était une chanson récente...). Puis ils m'ont appris à jouer aux dés à la chinoise (le jeu s'appelle Menteur). On a bien ri. Plus kétaine que ça tu meurs. Et le plus drôle c'est que moi je n'étais pas habillée tout joliement comme eux; j'avais des leggings à têtes de mort et une camisole assez... déconstruite. J'avais l'air de quelqu'un qui s'était trompé d'immeuble. Des heures de plaisirs et de découvertes, qui aurait cru que je me retrouverais là hein? Que d'aventures.
D'abord, je suis allé au poste de police avec Zhang Da. Ô, Chine, que tu es incompréhensible. Ce que l'on ne m'avait pas dit lors de mes trois dernières visites au poste de police, c'est que j'ai une amende de 500 yuen. Oui, oui, je suis une délinquante et j'ai une contravention. Pourquoi? Parce que lors de mon arrivée en Chine, j'aurais dû aller annoncer mon arrivée dans un poste de police. Je n'avais jamais entendu parler de ça! Donc, si je paye l'amende (la *punition* qu'ils m'ont dit, ce sera peut-être accompagné d'un coup de règle), ça devrait marcher. Lundi ils vont me donner un tit papier, qui va me donner le droit d'aller payer mon amende à la Banque, qui elle va me donner un tit papier que je vais ramener au poste de police, et là ils vont me donner le tit papier rose, que je vais apporter au PSB avec mon tit papier blanc, puis eux vont me donner mon extension de visa.... *Reprends mon souffle*. C'est drôle, mais elle était très gentille aujourd'hui la policière, beaucoup moins agressive. Présence chinoise oblige peut-être...
Cet après-midi je suis allée au I-mART, un évènement organisé par la revue chinoise City Picturale. C'est en fait deux jours de marché offert gratuitement aux artisans locaux. Et il y a aussi des conférenciers; dont Zhang Da. Il y avait de jolies choses, ça allait des sérigraphies sur t-shirt aux poupées faites à partir de bas.
Moi je me suis fait un cadeau de trois macarons en tissu, et on m'a donn le petit en plastique à droite:Je *testais* aujourd'hui un des échantillons de sac que j'ai ,'ailleurs. Pour voir s'il est fonctionnel, quels sont ses défauts. Je l'aime beaucoup, je ne voudrai pas lui redonner l'échantillon! Si j'ai le droit de le porter, j'ai le droit de vous le montrer, mais juste l'extérieur; le plus intéressant est à l'intérieur...J'ai reoncontré sur place Zhang Da, Gugu et leur graphiste. On a assisté à la conférence de Zhang Da (en chinois... je vais lui demander de me faire un résumé cette semaine; Gugu m'a dit qu'il avait parlé de deux thèmes soit le temps et la quantité, et moi tout ce que j'ai compris c'est les mots «Martin Margiela» et «Muji»).
Et ensuite on est allés souper tous ensemble. Revenue chez-moi, je n'ai pas pû m'empêcher d'aller sur www.smartshanghai.com voir ce qui se passe en ville... Bon il y a un show de punk de Pékin, pas cher, pas tard, hier j'ai été sage... Curiosité anthropologique oblige (c'est une bonne excuse), je veux voir des chinois punks.
Je recopie donc l'adresse en chinois et prend un taxi, qui se dirige vers une autoroute au sud dont j'ignorais l'existence... Mais où-est-ce qu'il m'emmène? Je regarde à nouveau le nom du bar: Yu Yin Tang warehouse... On arrive finalement entre deux usines, et il me dit: c'est ici. Quoi c'est ici, où ça? Je lui demande d'avancer avec la voiture entre les usines (pas question de me retrouver seule entre deux usines dans le noir). On avance, on tourne, on s'enfonce... Et puis je vois des gens attroupés devant une porte. Fiou. J'arrive pour le concert principal, Joyside. Je pensais que c'était quatre filles; non. Ils se prennent pour des filles peut-être.
«Joyside describe themselves as the "bitches of rock'n'roll, addicted to Dead Boys, New York Dolls, Sex Pistols and the Stooges" - oh, and they are quite honest, admitting that they're only here "for your cash". Joyside hail from Beijing and are one of the most famous punk bands in China having released five albums. Their first China tour ("a rock'n'roll nightmare") was filmed by the American director Kevin Fritz, who was on the whole tour with the band and later made a wonderful documentary about Joyside - "Wasted Orient". Supported by 3 Shanghai bands, Banana Monkey, The Fuck'ndrolls and SK8bomb.»
Il fait chaud, ça pue, ça sue, ça trash... C'est punk. Mais court; à peine 40 minutes et c'est fini. Bon, je suis un peu déçue, à Shanghai ça finit tellement tard habituellement. Je me dirige vers la rue pour attraper un taxi; on est une quinzaine à vouloir un taxi. Il y en a un qui arrive pour moi (ordre d'arrivée, c'est mon tour), alors je dis l'intersection où je vais aux gens autour et leur offre d'embarquer si c'est près de leur destination. Une chinoise enbarque, toute contente. On jase dans le taxi; elle est photographe de mode, surtout pour les revues, a son propre studio, me donne sa carte d'affaire; elle me fera visiter. Elle me montre des photos de sa petite fille, jase jase jase, bien sympathique. Puis finalement elle m'invite à finir la soirée avec elle; elle s'en va rejoindre des amis pour la fête de l'une. Bon, un party chez quelqu'un ça ne me dit pas... Je lui demande: c'est chez une de tes amies? Elle dit: non dans un karaoké. Un KA-RA-O-KÉ? Un karaoké chinois... Wow je veux voir ça!
Ça n'est pas un bar de karaoké, mais une pièce de karaoké louée, ho oui, comme dans le film... Lost in Translation. Une table au milieu; remplie de bouffe, d'alcool et de dés. Un chinois qui chante de tout son coeur des succès pop chinois. Une chinoise trop saoule qui dort. Une télécommande pour appeler le serveur qui arrive vite comme l'éclair avec son noeud papillon vert. Des photos.
On mange du gâteau avec nos doigts. Et on essaie de me faire manger des oreilles de porc et des pattes de poulet. Puis on me sert un drink au rhum. (Notez que je repecte l'ordre chronologique).
C'est elle la gentilles fille du taxi:
J'ai chanté (oui oui, c'est vrai... enfin j'ai essayé) And I Love Her des Beatles et une vieille chanson de Cindy Lauper (ils pensaient que c'était une chanson récente...). Puis ils m'ont appris à jouer aux dés à la chinoise (le jeu s'appelle Menteur). On a bien ri. Plus kétaine que ça tu meurs. Et le plus drôle c'est que moi je n'étais pas habillée tout joliement comme eux; j'avais des leggings à têtes de mort et une camisole assez... déconstruite. J'avais l'air de quelqu'un qui s'était trompé d'immeuble. Des heures de plaisirs et de découvertes, qui aurait cru que je me retrouverais là hein? Que d'aventures.
1 Commentaire:
sacrée journée ... et soirée! Ça donne trop envie d'être en Chine en ce moment.
M'enfin c'est pas si mal ici non plus. C'est la course aux séries.
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