Ma première journée à Shanghai
Lundi le 15 janvier
Je décide d’aller marcher en matinée, Zhang Da me rejoint chez moi seulement à midi. J’ai peur de me perdre, tout se ressemble et tout est surchargé de pubs, de signes, de couleurs… Difficile de se trouver des points de repère dans ce raz-de-marée de surcharge. Je marche donc en ligne droite sur la grande rue transversale à mon building. D’ailleurs il y a environ 8 builings identiques et collés au mien ; merci, le mien a un gros 30 inscrit à l’avant en plus du signe chinois. Je me sens un peu comme une extra-terrestre ; disons que Shanghai n’est pas très multi-culturelle… J’achète quelques trucs (du jus d’orange-Minute Maid, des céréales-Corn Flakes de Kellog’s… les marques américaines et européennes ont envahies la Chine) et retourne après près d’une heure d’exploration prudente chez moi.
Zhang Da arrive pour m’emmener acheter ce qu’il me manque pour mon appart chez… IKEA, qui a des clones partout dans le monde. Identique de A à Z, ça fait presque peur. Pour s’y rendre on prend le métro, qui n’est pas souterrain (par chance, parce que avec tous les nouveaux développements dans la ville – ça pousse comme des champignons depuis dix ans- le sol s’affaisse de 1,5 cm par an…). Plus futuriste que le nôtre et plus propre, mais sinon très semblable. Il m'a montré un marché près de chez moi ensuite:
Mon expérience la plus hardcore de la journée ? Le supermarché… Gigantesque, j’en ai mal au cœur. D’ailleurs j’ai le post mal de l’air depuis mon arrivée en terre ferme; parfois ça tangue… Le supermarché et la foule et l’immensité des allées, le trop de choix, le bruit… Ça tangue ! Qui a dit que la Chine était zen ?! Mais Zhang Da a pris la peine de venir jusqu’ici avec moi pour que je fasse mon épicerie, alors un effort… L’étage du bas réservé aux choses non comestibles, j’achète des produits nettoyants et ce qu’on n’a pu trouver chez Ikea. Ensuite, au rez-de-chaussée, les tonnes d’aliments à perte de vue… par chance que Zhang Da est là pour me guider. Je finis par acheter du pain, du fromage, du yogourt… Rien de chinois finalement. On revient en taxi – je crois que j’ai l’air morte- puis Zang Da me suggère d’aller faire une sieste. Il revient deux heures plus tard avec… un vélo ! Je vais me déplacer dans la ville en vélo ! Wow.
Je décide d’aller marcher en matinée, Zhang Da me rejoint chez moi seulement à midi. J’ai peur de me perdre, tout se ressemble et tout est surchargé de pubs, de signes, de couleurs… Difficile de se trouver des points de repère dans ce raz-de-marée de surcharge. Je marche donc en ligne droite sur la grande rue transversale à mon building. D’ailleurs il y a environ 8 builings identiques et collés au mien ; merci, le mien a un gros 30 inscrit à l’avant en plus du signe chinois. Je me sens un peu comme une extra-terrestre ; disons que Shanghai n’est pas très multi-culturelle… J’achète quelques trucs (du jus d’orange-Minute Maid, des céréales-Corn Flakes de Kellog’s… les marques américaines et européennes ont envahies la Chine) et retourne après près d’une heure d’exploration prudente chez moi.
Zhang Da arrive pour m’emmener acheter ce qu’il me manque pour mon appart chez… IKEA, qui a des clones partout dans le monde. Identique de A à Z, ça fait presque peur. Pour s’y rendre on prend le métro, qui n’est pas souterrain (par chance, parce que avec tous les nouveaux développements dans la ville – ça pousse comme des champignons depuis dix ans- le sol s’affaisse de 1,5 cm par an…). Plus futuriste que le nôtre et plus propre, mais sinon très semblable. Il m'a montré un marché près de chez moi ensuite:
Mon expérience la plus hardcore de la journée ? Le supermarché… Gigantesque, j’en ai mal au cœur. D’ailleurs j’ai le post mal de l’air depuis mon arrivée en terre ferme; parfois ça tangue… Le supermarché et la foule et l’immensité des allées, le trop de choix, le bruit… Ça tangue ! Qui a dit que la Chine était zen ?! Mais Zhang Da a pris la peine de venir jusqu’ici avec moi pour que je fasse mon épicerie, alors un effort… L’étage du bas réservé aux choses non comestibles, j’achète des produits nettoyants et ce qu’on n’a pu trouver chez Ikea. Ensuite, au rez-de-chaussée, les tonnes d’aliments à perte de vue… par chance que Zhang Da est là pour me guider. Je finis par acheter du pain, du fromage, du yogourt… Rien de chinois finalement. On revient en taxi – je crois que j’ai l’air morte- puis Zang Da me suggère d’aller faire une sieste. Il revient deux heures plus tard avec… un vélo ! Je vais me déplacer dans la ville en vélo ! Wow.
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